RMN : De quelle manière avez-vous bénéficié des services du RMN au cours des trois dernières décennies?
Céline Lussier Cadieux : Suivant sa reconnaissance à titre d’OBNL en 1998, Boisé des Douze avait besoin d’être enregistré comme organisme de bienfaisance afin d’acquérir un don de terre. Il s’agissait d’une démarche longue et complexe auprès de la Direction des organismes de bienfaisance. C’est finalement grâce aux bons conseils de Pierre Valiquette du RMN que nous avons réussi à obtenir ce précieux enregistrement. Ce lot est devenu le terrain dominant qui a permis d’acquérir les servitudes qui constituent aujourd’hui l’ensemble des terres gérées par l’organisme. C’était en 2003.
Je me souviens aussi d’une fois où Pierre Valiquette s’est déplacé en compagnie de Jean Hubert pour prendre connaissance d’une situation délicate et nous conseiller. S’ajoutent à ces gens de la première heure Jacques Morazain puis Caroline Cormier.
« C’est finalement grâce aux bons conseils de Pierre Valiquette du RMN que nous avons réussi à obtenir ce précieux enregistrement. Ce lot est devenu le terrain dominant qui a permis d’acquérir les servitudes qui constituent aujourd’hui l’ensemble des terres gérées par l’organisme. C’était en 2003. »
Céline Lussier Cadieux, présidente du boisé des douze
À l’époque, la conservation de ce territoire était, pour le conseil d’administration et moi, un rêve à réaliser avec bien peu de connaissances dans le domaine. Nous nous sentions bien seuls et peu outillés pour protéger quelques hectares de boisé dissimulés au milieu de la Montérégie. La participation régulière aux Ateliers sur la conservation des milieux naturels, organisés en collaboration avec le RMN, m’a permis de rencontrer plusieurs acteurs et actrices de la conservation. Le partage des questionnements, les échanges intéressants et formateurs, les conférences qui répondent aux divers problèmes de gestion ont été d’une aide précieuse.
De même, au fil des ans les nombreux webinaires du RMN ont été très formateurs et utiles. Plus récemment, le Boisé des Douze a pu accueillir une permanence pour sa propre gestion. Tout un défi d’intégrer une personne qui s’y connaît peu dans le domaine de la conservation. Les Midis-conservation ont permis à la coordonnatrice générale d’acquérir rapidement des connaissances pointues et essentielles. Les notions y étant bien vulgarisées, ces formations sont un support important dans cette transition à la gestion de l’organisme.
Finalement, dans ce contexte, il faut souligner l’accompagnement exceptionnel de Brice Caillé et Mégane Lavallée-Trubiano lors du montage des demandes de subvention et la production des rapports. Récemment, grâce à l’information partagée, ayant eu connaissance d’un projet refusé mais de fonds disponibles ailleurs, Boisé des Douze a pu soumettre une demande à un autre programme. Brigitte Mongeau, DTA coordonnatrice générale, exprime ainsi sa satisfaction: « Ils me donnent un super appui, dans le dédale de ces procédures. On me répond rapidement. Je suis bien guidée et c’est un lien efficace avec la fédération de la Faune et le MELCC. »
Vraiment, le Réseau des milieux naturels protégés s’avère un organisme indispensable pour favoriser l’autonomie des petits organismes.
