En tant que fier partenaire du programme Accélérer la conservation dans le sud du Québec (ACSQ), le RMN est ravi de diffuser auprès de ses membres les détails de ce financement historique officiellement annoncé par le gouvernement du Québec. S’inscrivant dans la continuité du Projet de partenariat pour les milieux naturels (PPMN), cette contribution de 144 millions de dollars s’échelonnant sur les 5 prochaines années sera justement accessible aux nombreux organismes de conservation et autres partenaires agissant directement sur le terrain. Considérant la richesse de la biodiversité qui s’y retrouve en plus des importantes pressions anthropiques qui s’y exercent, les efforts de conservation soutenus par ce nouveau projet se concentreront principalement au sud de la province.
« Nous sommes très heureux de cet accord historique qui valorise le rôle des organismes de conservation dans la mise en œuvre du Plan Nature et de la sauvegarde de la biodiversité. Cet accord témoigne de la confiance renouvelé du gouvernement à la suite du PPMN, ce dernier ayant permis la protection de 8000 hectares de milieux naturels en 4 ans. Au total, ce sont plus de 75 000 hectares qui sont aujourd’hui protégés en terres privées grâce aux organismes de conservation et leurs partenaires. Avec ce nouvel accord, l’ensemble des organismes de conservation auront désormais les moyens pour redoubler d’efforts afin de continuer à protéger notre patrimoine faunique et floristique exceptionnel dans le sud du Québec. »
Brice Caillié, directeur général, Réseau de milieux naturels protégés
Les objectifs du projet
Avec un tel financement, les parties prenantes de cet accord chercheront à atteindre trois objectifs :
Concrètement, cela revient, entre autres, à consolider et développer le réseau d’aires naturelles en terres privées dans le sud de la province, améliorer l’accessibilité de la population à la nature, protéger davantage les espèces en situation précaire et leurs habitats ou encore à restaurer la biodiversité en milieux forestier, agricole, urbain et périurbain. De plus, il s’agit non seulement d’accroître et de consolider les réseaux de partenaires – incluant bien sûr les organismes de conservation – œuvrant à la protection des milieux naturels, mais aussi de franchir un pas de plus vers la réconciliation en collaborant davantage avec le mouvement de conservation autochtone.
Les volets du projet
Pour sa mise en œuvre, le programme ACSQ se déploiera à travers quatre volets :
L’effet de levier à ne pas sous-estimer!
Cette entente représente à la fois une bénédiction mais aussi un défi exaltant pour les organismes de conservation et autres acteurs de la conservation. En effet, cet investissement gouvernemental s’accompagne d’une obligation d’appariement, c’est-à-dire la nécessité de trouver un dollar pour chaque dollar offert par le gouvernement du Québec.
Or, c’est à cet égard que rentre en jeu l’effet de levier car cette contribution provinciale devient une excellente manière de stimuler les contributions fédérales, municipales, privées et philanthropiques. En bref, nous lançons cet appel à contribuer auprès de tous ceux et toutes celles qui ont à cœur la conservation des milieux naturels québécois!
Des partenariats consolidés
Au Québec, le domaine de la conservation volontaire a longtemps constitué un succès exemplaire en termes de collaboration et ce nouveau programme poursuit cet exploit! Bien évidemment, au nom de tous nos membres, nous remercions donc le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs pour cette contribution ainsi que tous les partenaires de ce projet à commencer par Conservation de la nature Canada, la Fondation de la faune du Québec, Corridor appalachien, Nature-Action Québec, Canards Illimités Canada et Connexion Nature.
